Comment prendre soin de ses reins ?
1-Boire au moins 1.5 litre d'eau
Les reins jouent un rôle central
dans l'organisme : ils filtrent le sang et en éliminent les déchets qui
deviendraient toxiques s'ils n'étaient pas évacués. L'eau participe à ce
processus de manière essentielle, puisqu'elle permet de diluer ces fameux
déchets afin de les évacuer sous forme d'urine.
Mais pour préserver cet équilibre
délicat, encore faut-il boire suffisamment. L'apport idéal est d'un litre et demi sous forme liquide, complété
par 0.6 litre par l'alimentation. Ce n'est qu'à ce niveau que la perte d'eau
par les urines, les selles et la transpiration est compensée de manière
satisfaisante.
2-Pratiquer une activité physique régulière
L’activité physique affecte
directement la fonction rénale. Elle modifie, en effet, la fréquence à laquelle
les reins filtrent le sang. Après un exercice intense, le nombre de protéines
filtrés est ainsi plus élevé et l'absorption d'eau est optimisée.
De manière indirecte, une
pratique physique régulière permet de limiter le risque de surpoids. Or,
celui-ci est un facteur de risque pour les reins. Les personnes obèses
souffrent plus souvent d'atteintes glomérulaires, sur les éléments qui
permettent de filtrer le sang.
3-Adopter une alimentation équilibrée
Afin d'éviter les maladies des
reins, manger équilibré est vivement recommandé. Non seulement parce que cela
évite un surpoids, mais aussi parce que certains nutriments peuvent surcharger
l'organe filtrant.
Le sel, par exemple, favorise
l'hypertension artérielle, ce qui favorise les pathologies rénales. Mais
l'apport en lipides et en protéines mérite aussi d'être surveillé. Idéalement,
il ne faudrait pas excéder 70 à 100 grammes de protéines par jour – si possible
venant de viande blanche, d'œuf ou de produits laitiers. Ces macromolécules
sont, en effet, filtrées par les reins.
4-Ne pas fumer
Le tabac est un facteur de risque
cardiovasculaire, on le sait. Mais il dégrade aussi le fonctionnement des
reins. On considère qu'un fumeur est quatre fois plus à risque de développer
une insuffisance rénale terminale.
Et cela par plusieurs mécanismes.
D'abord, les différents composants de la cigarette augmentent le tonus
sympathique, et donc la pression dans les vaisseaux sanguins de l'organe. Mais
ce n'est pas tout. Les métaux lourds contenus dans les cigarettes causent aussi
des lésions tubulaires.
5-Ne pas abuser l’automédication
L'automédication n'a pas toujours
du bon. Les néphrologues sont les premiers à le constater. Phytothérapie et
anti-inflammatoires sont, fréquemment, à l'origine de maladies rénales.
Utilisés à mauvais escient, ces médicaments peuvent endommager considérablement
l'organe filtrant.
Certains antibiotiques et
diurétiques peuvent aussi avoir des effets délétères. C'est pourquoi il est
recommandé de toujours demander l'avis d'un professionnel de santé avant de prendre un médicament.
6-Contrôler ta glycémie
Prendre soin de ses reins, c'est
aussi surveiller la glycémie. Car le diabète est considéré comme un facteur de
risque majeur de maladie touchant cet organe. D'ailleurs la néphropathie
diabétique est la principale cause d'insuffisance rénale.
En cause, l'impact de cette
maladie métabolique sur les vaisseaux sanguins, qui sont endommagés sur le long
terme. Le rein étant un organe très irrigué par de petits vaisseaux fragiles,
il pâtit tout particulièrement de ces dégâts.
7-Contrôler ta tension artérielle
L’hypertension artérielle est
l'une des principales pathologies qui mènent à une maladie rénale. Là encore,
l'action de cette maladie sur les vaisseaux sanguins est en cause. Mal
contrôlée, la pression artérielle provoque des dégâts sur l'ensemble du système
vasculaire.
Endommagé de manière irréversible, le rein est donc moins efficace. Les dégâts s'accumulant, il finit par développer une insuffisance. En stade terminal, elle nécessite l'utilisation d'une machine de filtration en remplacement de l'organe défaillant. C'est la dialyse.
8-Contrôler sa fonction rénale
La plupart des maladies rénales sont silencieuse, ils ne provoquent pas de
symptômes avant d'arriver à un stade avancé. Il est donc important de les
dépister, soit par un examen d'urine (albuminurie) soit par un examen sanguin
(dosage de la créatinine).
Ces deux éléments permettent de
savoir si l'organe fonctionne correctement ou pas. En présence de facteurs de
risque, il est conseillé de réaliser un contrôle au moins une fois par an.