Questions et réponses sur les vaccins
Qu’est-ce qu’un vaccin ?
- Un vaccin est une préparation biologique
contenant des micro-organismes qui sont soit des germes inactivés, soit des
germes tués.
- Cette préparation est administrée dans le but
d'immuniser l’organisme contre des maladies infectieuses.
- On les utilise couramment en prévention, elle permet de favoriser une réponse immunitaire avec la production d’anticorps spécifiques, sans toutefois provoquer la maladie.
- Il est souvent administré par voie
injectable.
Que trouve-t-on dans un vaccin ?
La composition d’un vaccin est d’une grande importance pour son efficacité, sa sécurité et sa durée de conservation. On trouve :
- Un antigène : ce sont
des parties de virus ou de bactéries contre lesquelles une protection est
construite.
- Un
adjuvant : C’est une substance parfois ajoutée pour améliorer
considérablement l’efficacité de la vaccination en stimulant la réponse
immunitaire au vaccin.
- Des conservateurs
et/ou des stabilisants, Il s’agit de substances qui maintiennent la qualité
du vaccin dans le temps ;
- Des
Surfactants, permettent le mélange homogène de tous les composants du vaccin
- Diluant, est un liquide utilisé pour diluer un vaccin à la concentration voulue juste avant son utilisation
On retrouve toutes ces composants naturellement dans l’environnement,
l’organisme ou les aliments.
Pourquoi faut-il se faire vacciner ?
- L’immunisation est la
meilleure stratégie de protection contre les maladies évitables par la
vaccination
- Pour se protéger des
maladies contagieuses et éviter leurs complications.
- Pour permettre à notre organisme de développer une réponse immunitaire sûre et efficace
- Pour se
protéger et protéger son entourage.
Comment agit un vaccin ?
La vaccination est un procédé qui permet de lutter contre les maladies infectieuses en stimulant les défenses immunitaires de l’organisme.
La vaccination consiste à introduire dans l’organisme un agent infectieux tué ou modifié pour être inoffensif ou encore une partie de cet agent infectieux.
- Le système immunitaire va reconnaître
qu’il s’agit d’une substance étrangère contre laquelle il faut se défendre.
- Il va produire des anticorps spécifiques capable de l’éliminer.
- En cas de contact avec une version
“active” de l’agent infectieux, la production des mêmes anticorps sera mise en
route beaucoup plus rapidement que s’il s’agissait d’une première rencontre :
le système immunitaire sera ainsi en mesure de se débarrasser de l’agent
infectieux avant que celui-ci puisse envahir l’organisme.
Comment les vaccins sont-ils mis au point ?
La mise au point d'un vaccin est un
processus à la fois très rigoureux et étroitement réglementé. Quel que soit le
vaccin, les fabricants doivent respecter des phases bien précises. Au début il
y a une phase préclinique qui ne comprend pas de tests chez l'humain. On teste
plutôt le vaccin expérimental sur des animaux pour en évaluer l'innocuité et la
capacité à prévenir la maladie. Les vaccins qui déclenchent la réaction
immunitaire souhaitée durant ces tests passent ensuite aux essais cliniques
chez l'humain qui doit passer en trois phases :
- La phase 1 consistent à
administrer le vaccin à un petit nombre de volontaires en bonne santé, qui
feront ensuite l'objet d'un suivi étroit. Cette phase sert à déterminer la
capacité du vaccin à déclencher une réaction immunitaire chez l'humain, ainsi
qu'à en évaluer l'innocuité.
- La phase 2 sont menés sur un
plus grand nombre de volontaires (des centaines au lieu de dizaines) qui sont
généralement représentatifs (âge, sexe et état de santé) de la population à qui
le vaccin est destiné. Cette phase sert à déterminer la dose appropriée et à
continuer l'évaluation de l'innocuité du vaccin.
- La phase 3 portent sur des
milliers de volontaires. Ils permettent d'établir l'efficacité du vaccin
(déterminer si le vaccin prévient efficacement la maladie visée et si oui, chez
quelle proportion de volontaires) et d'évaluer son innocuité chez un plus grand
nombre de personnes aux caractéristiques variables.
Après la publication
des résultats des essais cliniques, d'autres étapes doivent être franchies pour
obtenir les autorisations réglementaires et de santé publique nécessaires. Le vaccin
continu malgré son homologation à faire l’objet d'une surveillance continue sur
les plans de la qualité, de l'innocuité et de l'efficacité.