Comment maintenir une bonne santé mentale face à la pandémie de COVID-19
L’épidémie que nous vivons et
confinement associé ont un impact sur notre santé mentale. Les conséquences
psychiques les plus fréquentes
sont des symptômes anxieux et dépressifs, avec une peur de mourir
entraînant un état de stress permanent, s’ajoutant l’incertitude sur le travail
et la situation financière, pouvant aboutir à une source de dépression, avec
des idées de suicide.
En prévention, il
faut suivre des conseils et des méthodes efficaces qui peuvent nous aider à prendre soin de
notre santé mentale et à gérer cette période difficile.
Quelles sont les conséquences psychologiques du confinement ?
- Troubles du sommeil et de l’appétit ;
- Irritabilité ;
- Ennui;
- Peur et trouble obsessionnel compulsif,
- Anxiété et stress;
- Manque de concentration
- Dépression parfois.
Ces symptômes varient
d'une personne à l'autre, selon la nature de sa personnalité et son
environnement. Ils sont généralement causés par des pressions de stress qu’une
personne peut rencontrer au cours de cette période : frustration,
isolement, méfiance et peur de l'inconnu.
Comment faire face aux risques psychologiques liés au confinement ?
Pour faire face à
la situation stressante durant le confinement ou la mise en quarantaine, il est
conseillé d’adopter les comportements suivants :
- Profitez de cette opportunité pour renforcer les liens
familiaux, et fournir le soutien entre eux;
- Structurer la journée autant que possible en
donnant un rythme régulier;
- Adopter un mode de vie sain basé sur: une alimentation
variée et équilibrée, boire suffisamment d'eau (2 litres par jour), prendre
suffisamment de repos et dormir 7 à 8 heures par jour, et pratiquer une
activité physique à la maison;
- éviter les habitudes malsaines, telles que le tabagisme et la
consommation d’alcool et les drogues ;
- lire des livres / magazines (en dehors des
thèmes liés à l’épidémie COVID-19) ;
- Encourager les enfants à lire, et leur appui pour recevoir de
leçons, faire des exercices, pratiquer d’activités cognitives, et acquérir de
nouvelles compétences (cuisine, dessin ...) ;
- Pratiquer des techniques de relaxation et/ou
la méditation ;
- Garder le contact (via les e-mails, le téléphone, appel
vidéo...) avec la famille et les amis, pour renforcer les effets de
synergie ;
- Garder les activités habituelles et les
rituels y compris les pratiques religieuses et spirituelles.
- éviter le plus possible des informations anxiogènes diffuser dans les chaînes tv et réseaux sociaux, et privilégier les informations provenant de sources fiables (sites officiel du Ministère de la Santé, réseaux sociaux du Ministère, l’OMS …);
- Si vous souffrez d’une maladie chronique, il
est primordial de respecter scrupuleusement, particulièrement en cette période
de crise, les conseils de votre médecin (les prises médicamenteuse, les
conseils hygiéno-diététiques, …), pour éviter une décompensation de la maladie
chronique.
Pour les personnes en détresse psychologiques, comment faire ?
Si vous
avez été envahis par des émotions négatives intolérables et difficiles à
contrôler tels que (dépression, anxiété, tristesse, désespoir, perte
d'intérêt, manque de plaisir, d’inutilité et d’une hypersensibilité et pleurer
sans aucune raison), vous devez:
- Parlez-en à une autre personne de confiance de
votre entourage, à un leader spirituel (Imam, Morchid…).
Si ces
symptômes persistent pendant plusieurs jours et que d'autres symptômes
physiques apparaissent, tels que des troubles du sommeil, une diminution ou une
augmentation de l'appétit, des maux de tête chroniques, des douleurs
musculaires et articulaires, des troubles digestifs (nausées ou vomissements,
douleurs à l'estomac), vous devez immédiatement consulter un Psychologue, pour
vous offrir d’un appui psychologique et de conseils.
Pour les personnes qui sont suivies pour troubles psychiatriques ou qui ont des ATCD psychiatriques, comment faire ?
Si vous
avez des problèmes de santé mentale ou des troubles liés à l’usage de drogues,
il est très important de :
- Suivre les traitements et les conseils de votre médecin ;
- Consulter votre
médecin traitant, en cas d’aggravation de votre état de santé mentale